{{selectedLanguage.Name}}
Se connecter Déconnexion
×

Maurice Boitel

Maurice Boitel

Maurice Boitel est un peintre français, né le 31 juillet 1919 à Tillières-sur-Avre (Eure) et mort le 11 août 2007 à Audresselles (Pas-de-Calais).

Il appartient au mouvement artistique de la Jeune peinture rattaché à la nouvelle École de Paris dont il est l'un des principaux représentants.

Juste après sa naissance en Normandie, Maurice Boitel réside jusqu'en 1931 à Gevrey-Chambertin (Bourgogne), son père ayant achetée une étude d'huissier. C'est dans cette province qu'il a puisé son amour profond de la nature, et aussi peut-être cette sensation du bonheur de vivre exprimée dans ses œuvres, à certaines périodes. Dès 1924, il veut être peintre et passe son temps à dessiner.

Avant d'être admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Eugène Narbonne, dont il devient le massier en 1945, juste après avoir participé à la Seconde Guerre mondiale dans une unité combattante, Boitel est successivement élève des écoles des beaux-arts de Boulogne-sur-Mer, d'Amiens), puis de Dijon dans l'atelier d'André Claudot, lorsque sa famille revient en Bourgogne à Nuits-Saint-Georges.

Parmi ses amis peintres les plus proches, on compte notamment Daniel du Janerand, Louis Vuillermoz, Pierre-Henry, Michel Henry, Jean-Pierre Alaux, Bernard Buffet, Antoni Pitxot, Jean Joyet, Maurice Faustino-Lafetat, Andrée Bordeaux-Le Pecq, Jean Carzou, André Hambourg, Emilio Grau Sala, Jean Monneret, Rodolphe Caillaux, Pierre Gaillardot, Michel Jouenne, Jean-Pierre Pophillat ou Paul Collomb.

Il était également proche du compositeur Henri Dutilleux (1916-2013).

Marié à Marie-Lucie Besson de 1946 à sa mort, il a eu de son vivant deux fils, quatre petits-enfants, quatre arrière-petits-enfants.

L'évolution du peintre se poursuit insensiblement durant toute sa vie : jusqu'à 1946, année de son mariage, une peinture expressive, terrienne, puis de 1946 à 1952, une peinture colorée surtout en Algérie. De 1952 à 1965, il réalise des tableaux personnels : dans ses paysages charpentés, les objets sont définis par des contours noirs avec quelques aplats au couteau. Au cours de cette période, il peint beaucoup à Paris et à Saint-Mandé, près de son domicile, et se rend souvent près du cap Gris-Nez, où il réalise des tableaux sobres et sombres de tempêtes, de barques sur la plage, de ruines de la guerre. Il peint aussi des figures : clowns, éleveurs de volailles, marins, ou des portraits. Puis de 1958 à 1965, il peint à Cadaqués (Espagne) tous les étés. C'est toujours le même style, solidement charpenté, mais où passent la lumière et les couleurs vives de la Méditerranée (paysages, marines, portraits, foules sur la plage).

À partir de 1965, son œuvre reste structurée mais il fait disparaître les contours : il utilise aussi davantage l'aquarelle notamment à Nice, en Italie et dans le Sancerrois. Chaque année, il continue à se rendre près du cap Gris-Nez, à Audresselles, ou dans le Limousin, à Ambazac. La région parisienne, où il réside habituellement, lui a fourni aussi de nombreux sujets (Montmartre, le bois de Vincennes, les îles de la Seine, de la Marne, Bussy-Saint-Georges, Guermantes et Conches-sur-Gondoire). En 1970, invité par la marine Nationale à bord du porte-avion Clemenceau, il peint les ports d'Oslo et de Rotterdam. Il se rendra ensuite plusieurs fois à Volendam où il réalisera plusieurs œuvres. Après 1980, il avait tendance à évoquer une réalité idéalisée.

Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →


Plus ...
Maurice Boitel Œuvres
Voir toutes 18 œuvres d'art