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Alfred Stevens

Alfred Émile Léopold Stevens

Alfred Stevens, né le 11 mai 1823 à Bruxelles et mort le 29 août 1906 à Paris, est un peintre belge. Élève d'Ingres à École nationale supérieure des beaux-arts de Paris à partir de 1844, sa carrière a connu une ascension fulgurante tant en Belgique qu'en France où il a passé la plus grande partie de sa vie. Très introduit dans les milieux artistiques et mondains de la capitale, il était l'ami d'Édouard Manet, Berthe Morisot, tandis que son frère, Arthur Stevens, marchand d'art installé à Paris et à Bruxelles, œuvrait pour faire connaître les peintres français. Stevens a en commun avec Manet un modèle féminin : Victorine Meurant qui pose pour Olympia.

D'abord en retrait du courant impressionniste, aimé pour ses scènes de genre dont le sujet est en majorité de jeunes élégantes, ses tableaux se vendent à des prix très élevés. Mais à partir de 1883, saisi d'un doute devant la montée de l'impressionnisme, Stevens a reconsidéré sa peinture et a réalisé des paysages impressionnistes. Pour l'Exposition universelle de Paris de 1889, il reçoit la commande d'une fresque, aujourd'hui disparue : Le Panorama du siècle.

Fils du bruxellois Léopold Stevens (mort en 1837) ancien officier passionné de peinture et collectionneur en particulier des œuvres de Théodore Géricault et Eugène Delacroix, Alfred Stevens est le frère du peintre Joseph Stevens et du marchand de tableaux Arthur Stevens (1825-1890). Il est aussi le père du peintre Léopold Stevens.

Très vite lancé à Paris où il s’est installé en 1844 sur les conseils de Camille Roqueplan, il devient l'ami d'Édouard Manet, Charles Baudelaire, Aurélien Scholl. Il a été admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts, dans l'atelier d'Ingres. Cinq ans plus tard, il retourne à Bruxelles où il expose en 1851 des tableaux parmi lesquels Le Soldat blessé, première esquisse d'un genre qu'il approfondit avec des œuvres témoignant de la misère urbaine.

De retour à Paris, il présente à l'Exposition universelle de 1855 quatre tableaux : La Sieste, Le Premier jour du dévouement, La Mendiante, et aussi Les Chasseurs de Vincennes dit aussi Ce qu'on appelle le vagabondage, que Émilien de Nieuwerkerke voulait faire retirer car le sujet déconsidérait l'armée impériale, l'œuvre présentant des soldats arrêtant des vagabonds.

Le peintre abandonne bientôt les miséreux comme veine d'inspiration pour se consacrer aux représentations de la femme contemporaine, alternant encore avec des scènes militaires. Au Salon d'Anvers, la même année, l'artiste est décoré par le roi des Belges pour son tableau Chez soi, représentant une jeune femme se chauffant. En 1858, il épouse Marie Blanc. Il a pour témoins Alexandre Dumas fils, Eugène Delacroix et un grand nombre de personnalités des arts.

À partir de 1860, il connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la dernière mode posant dans des intérieurs élégants, à la fois intimistes et mondains. Ceux exposés au Salon de peinture et de sculpture de 1861 lui valent un grand nombre d'admirateurs. Il présente entre autres : Tous les bonheurs ayant pour sujet une femme allaitant, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles,Une Veuve et ses enfants, huile sur toile, 114,5 × 160,5 cm, Musées royaux, Mauvaise nouvelle, encore intitulée La Lettre de rupture, huile sur toile 745 × 54 cm conservée au musée d'Orsay, Le Bouquet surprise, Une mère, Le convalescent...

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